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L’entreprise lavalloise de génie-conseil Englobe, qui regroupe 2800 professionnels avec un chiffre d’affaires d’environ 425 millions de dollars, est acquise par le groupe torontois Colliers, qui est un colosse des services professionnels de gestion valant près de 7,6 milliards à la Bourse de Toronto. Selon les termes de la transaction annoncée mardi, Colliers acquiert une « participation de contrôle significative » au capital-actions d’Englobe pour un total d’environ 475 millions US (ou 650 millions CAN) qui sera versé en espèces aux principaux actionnaires de la firme lavalloise. L’équipe de direction et les employés actionnaires d’Englobe conserveront une part de l’entreprise de génie-conseil après sa mise en filiale et son changement de nom au sein du groupe Colliers. Toutefois, on indique chez Colliers que les activités d’Englobe liées à la gestion et à la valorisation des matières organiques et des sols contaminés au Canada, au Royaume-Uni et en France ne sont pas incluses dans la transaction.
Le transporteur a ajouté à son site web une section d’information dans laquelle il affirme notamment qu’il « ne s’agit pas d’un préavis de grève » et que « [ses] opérations continuent comme prévu ». Par ailleurs, en cas de « préavis formel de grève déposé par le syndicat et [d]’annulation de certains vols », Air Transat affirme qu’il s’acquittera de « toutes ses obligations »1. Selon le transporteur, « ceci inclurait l’offre d’un nouveau billet sur un prochain vol disponible dans les 48 heures de l’heure de départ initiale ou le remboursement de toute portion inutilisée du voyage ». Quant aux voyageurs par forfait du groupe Transat « qui sont à destination et dont le séjour pourrait être prolongé » en cas de grève, le voyagiste s’engage à « prendre en charge et couvrir tous frais additionnels ».
Le Groupe Amiel, qui est derrière la trentaine de magasins Corbeil Électroménagers et Spécialistes de l’électroménager au Québec, poursuit sa croissance. L’entreprise établie à Laval, mais dont les affaires s’étendent de l’est du Canada jusqu’à Vancouver, vient d’acquérir Distribution Avantgarde, qui importe et distribue au Canada des appareils électroménagers d’origine asiatique.
Comptabilisée à 5,47 millions dans la circulaire de direction, cette valeur est trois fois plus élevée que celle inscrite un an plus tôt. Toutefois, une bonne partie de cette hausse est attribuable aux changements de la « prise en charge » de la rémunération de M. Dufresne entre Loblaw et son entreprise de contrôle, Weston, établie par la famille du même nom.
Ces informations sur la rémunération totale des dirigeants de Loblaw sont extraites de la circulaire de direction du géant canadien des supermarchés (Provigo et Maxi au Québec) et des pharmacies (Pharmaprix au Québec).
« Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire ». L'un des préceptes favoris de Warren Buffett pourrait finir par se retourner contre lui, si ses fans se lassent de le voir laisser sa montagne de cash dormir, considérée comme son « Fort Knox » au cas où la situation tournerait mal. Ce ne serait pas de gaieté de coeur, si l'on en juge par les précautions oratoires prises par l'un des plus célèbres d'entre eux, William Ackman, pour justifier la sortie de son fonds d'investissement de la holding d'investissement du « Sage de Omaha », tous deux cotés. Pershing Square Holdings, de bien plus petite taille que Berkshire Hathaway, se sent simplement désormais plus alerte pour profiter du marché boursier américain bien plus volatile qu'en août 2019 , quand sa position avait été dévoilée. Il n'empêche, cette ligne avait bel et bien été renforcée à l'occasion du réemploi du cash (2,6 milliards de dollars) tiré de son « Big Short » mémorable sur Wall Street. Cette spéculation temporaire à la baisse, engagée en février dernier et débouclée en un mois, a conforté la réputation de grand patron de « hedge fund » de Bill Ackman sans redorer son blason de « stock picker », pas toujours servi par ses causes activistes dans le passé. En plus de Berkshire Hathaway, Howard Hughes et Hilton sont restés à la traîne du rebond de l'indice américain. Seule la chaîne de bricolage Lowe's milite pour son flair. Rome ne s'est pas construite en un jour, il est vrai.
Le dessinateur des célèbres aventures d’Astérix et Obélix, Albert Uderzo, nous a quittés il y a un peu plus d’un mois. Pour lui rendre hommage, je reprendrais une partie d’une formule souvent employée par les légionnaires romains de cette bande dessinée qu’il avait créée avec René Goscinny et l’appliquerais ici à l’un des acteurs centraux de la gouvernance d’entreprise: l’actionnaire. En ce temps de pandémie mondiale de coronavirus, chers actionnaires, «engagez-vous!» Dans un précédent billet, j’avais commenté le fait que l’on considère souvent, à tort ou à raison, que les actionnaires sont animés par un seul et unique objectif: celui de voir grandir les bénéfices de l’entreprise! Or, dans la situation que nous connaissons présentement, cette attitude est plus que jamais discutable. En effet, les actionnaires doivent se transformer en investisseurs socialement engagés.
La FED peut elle acheter les actions US comme au Japon ? Entrons nous dans une ère de nationalisation ? Va t elle racheter tous les actifs en faillite à cause du corona ?
Le chroniqueur économique Francis Vailles a rapporté récemment les propos l’économiste de la Banque Nationale qui décrivait ainsi la vigueur de l’économie du Québec : « Il se passe de quoi. »
Un des fonds de Bridgewater, le plus grand hedge fund au monde, a perdu près de 5 % au premier semestre. Il a été pris de court par le rebond des marchés boursiers. Son fondateur Ray Dalio est pessimiste sur l'évolution des marchés et de la conjoncture et voit dans l'or un actif à privilégier.
La semaine dernière, les préposées aux bénéficiaires ainsi que d’autres employées de dix résidences privées pour aîné·e·s (RPA) ont tenu trois jours de grève pour réclamer des salaires décents. Cette grève n’est pas la première dans ce secteur : depuis au moins 2016, les travailleuses des RPA, dont la rémunération frôle actuellement le salaire minimum, revendiquent un salaire à l’embauche de 15 $ de l’heure.
Le Mouvement des caisses Desjardins est en voie de devenir une banque comme les autres, au détriment des principes coopératifs qui formaient la base de cette institution financière québécoise, soutient l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) dans un rapport qui sera publié aujourd'hui.
À la lumière des reportages ayant éclaboussé la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) dans les derniers jours, le ministre des Finances, Eric Girard, s'attend à voir l'institution agir en matière d'éthique.
Les données sur l'emploi en fin d'année 2018 aux États-Unis, publiées vendredi dernier, ont réconforté les marchés financiers sur l'état de l'économie pour amorcer l'année 2019.
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Honda envisage un investissement d’électrification d’au moins 15 milliards au Canada. Son projet pourrait être scindé entre le Québec et l’Ontario, a appris La Presse. Le Québec est en lice pour une usine de matériaux de cathodes. Rien n’est encore réglé, mais au moins deux sources au fait du dossier nous ont confirmé que les négociations avec la multinationale japonaise sont sérieuses. Le Québec ambitionne d’attirer tout ce qui entoure la construction de ce qui représente environ 40 % du coût d’une batterie lithium-ion que l’on retrouve dans les véhicules électriques, la cathode. Il s’agit du pôle positif d’une batterie. La province hériterait ainsi d’une usine de matériaux de cathodes, qui pourrait voir le jour dans le parc industriel de Bécancour, où General Motors (GM) et Ford construisent des complexes similaires. La Presse a pu confirmer ces informations éventées par Radio-Canada. De son côté, l’Ontario serait en lice pour tout ce qui entoure l’assemblage de batteries, ce qui comprend la fabrication de cellules, ainsi que la construction de véhicules électriques. Il pourrait ainsi se tailler la part du lion quant à l’investissement projeté par le géant japonais, qui serait d’au moins 16 milliards.
« Ce que font les firmes de notation financière, pour l’essentiel, c’est une évaluation de la qualité du crédit des gros emprunteurs et des émetteurs de titres de dette comme les obligations. Il s’agit aussi d’une évaluation du risque de défaut de paiement à l’intention des prêteurs financiers et des investisseurs en titres de dette dans les marchés financiers », explique Louis Lévesque, président du Comité des politiques publiques à l’Association des économistes québécois (ASDEQ).
« De toute évidence, l’embellie économique rapide qu’on a connue en sortie de pandémie a mis fin à la retenue qui semblait prévaloir parmi les hautes directions d’entreprise avec leur rémunération durant cette période de grande anxiété socio-économique, constate François Dauphin, PDG de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP). « Or, dans un contexte économique où le grand public doit composer avec des difficultés budgétaires liées à l’inflation élevée et à la forte hausse des taux d’intérêt, un tel rebond de la rémunération des hauts dirigeants suscite un plus haut niveau d’indignation dans l’opinion publique et dans le milieu politique », relève M. Dauphin au cours d’une discussion avec La Presse.
« La richesse nette des Canadiens chute au rythme le plus rapide depuis des décennies. Déjà, ils se sentent moins riches et moins confiants, et ils dépensent beaucoup moins », signalent les économistes de RBC.
Selon leurs calculs, l’essor des marchés immobiliers et boursiers durant et après la crise de pandémie a créé pour 3900 milliards de dollars en « nouvelle richesse nette » dans le patrimoine personnel des Canadiens.
On 12 May 2020, the Financial Reporting Council (FRC) published an updated version of its guidance for companies on corporate governance and reporting during the COVID-19 pandemic to include a new section on interim reports. [...] The FRC's Financial Reporting Lab also published an infographic summarising key areas in which investors would like to see disclosures, including information on the financial resources available to the company (including cash and access to additional finance), what the company is doing to manage expenditure in the short term and other actions it is taking to ensure its viability and protect key assets and value drivers.
Selon le journaliste Martin Vallières de La presse, « les assemblées annuelles en mode virtuel inquiètent les tenants des droits des actionnaires » (21 avril 2020). S’il soulève une question intéressante à laquelle Yvan Allaire apporte un bel éclairage, la vraie question est de se demander s’il y a le choix ? Ce qui m’inquiète plutôt est le futur : cette manière de faire restera-t-elle ? Espérons que non… EXTRAIT : « Depuis un bon moment, avant la crise de la COVID-19, certaines entreprises souhaitaient passer à des assemblées d’actionnaires virtuelles en tout ou en partie, en combinant temporairement leur assemblée en personne et en mode virtuel », constate Yvan Allaire, président exécutif de l’Institut sur la gouvernance des organisations publiques et privées (IGOPP).
Heures d’ouverture modifiées, restrictions sur le nombre de clients ou encore refus d’argent comptant, voilà autant de nouvelles règles temporaires annoncées mercredi par différents commerces.
Début d'une grosse semaine de résultats trimestriels et de mise à jour des perspectives d'affaires parmi les entreprises les plus en vue sur la Bourse canadienne.
Demain, les transporteurs aériens Air Canada et WestJet seront les premiers sur la scène principale avec leur rapport trimestriel en mi-année.
Dans les deux cas, investisseurs et analystes seront à l'affût d'informations sur l'impact courant et prévu dans les résultats d'exploitation de l'immobilisation prolongée des avions Boeing 737 MAX.
Une culture d'entreprise très particulière établie sur trois principes de base en gestion des ressources humaines - la pleine circulation des idées en « méritocratie », la « vérité radicale » et la « transparence radicale » des opinions et des évaluations entre collègues, peu importe leur niveau hiérarchique - est ce qui distingue le plus la firme d'investissement Bridgewater Associates parmi ses pairs, a expliqué sa cochef de la direction, Eileen Murray, devant un auditoire réuni hier au 25e Forum économique international des Amériques, à Montréal.
Une analyse de l’industrie canadienne du plastique montre que le secteur de la production éclipse celui qui tente de recycler ces produits, et que l’élimination des déchets plastiques nécessitera des «changements radicaux». Le rapport, réalisé par les sociétés de conseil Deloitte et ChemInfo Services, a été commandé par le ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique pour orienter son plan visant à réduire à zéro les déchets de plastique du pays.
Imaginez le contexte. Une PME qui envoie paître l'un de ses plus gros clients potentiels au Canada. Et qui le fait dans une lettre ouverte pour dénoncer publiquement la gestion chaotique des employés de l'organisation.
Le plus grand groupe de télécommunications du Canada fait l’objet de critiques mitigées en raison de la mise en place d’un plan qui s’inspire d’entreprises comme Google et Facebook et prévoit de collecter une masse d’informations sur les activités et les préférences de ses clients.
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